1. |
Déshumain
01:50
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On était censé en rire, discerner la pomme du ver,
poser les pièges et ne pas y tomber,
nos constellations se muent en pixels,
comme une victoire d’un monde, qui ne voit le progrès,
que dans le déshumain
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2. |
L'Apnéiste
03:36
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s’immerger, se cajoler, s’écouter partir,
se reconquérir, succomber a l’appel de soi,
et se laisser d’coté,
s’évincer du monde, à n’entendre plus rien de vous,
se soustraire de tout ce qu’on a lesté,
j’embrasse ces faux semblant qui nous tordaient le cou,
j’ai tout lesté au pied du monde,
diluer l’innocence à ce vide,
à corps perdu, quitte à se perdre, c’est tout gagné,
prenez les clés, de toutes mes portes fermées,
se laisser guider ou personne n’ose aller,
et n’avoir plus jamais pied
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3. |
Vacuité et Reflets
04:09
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Les murmures du vide, du rien. à tout combler,
à mettre les abysses en bouteille,
d’espoirs sabotés en rêves échoués,
trop tard pour s’en recréer, impossible à ranimer,
les néons truandant le ciel, venu tronquer les regrets.
venu cocher les dernières cases,
à tout combler, c’est faire sens au vide.
Comment finir par déceler une fin en soi,
dans cette densité d’indécence ?
Se mouvoir dans un futile pour contourner ta fin,
celle qui fera de ton ombre, l’ultime propriété
on a fleuri nos jours, jusqu'au trépas,
faut il s'en faire, ou s'en défaire ?
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4. |
Niagara
01:15
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5. |
Second Rôle
02:42
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Je ne reconnais plus rien de ce film que j’ai tant aimé.
Les sous titres ne semblent plus raconter cette même histoire,
celle d’une vie simple, sans médailles,
à chérir ce manque qui nous à fait,
de le regarder en face,
et se regarder en face,
aimant.
Je ne reconnais plus cette vie de faux raccords,
à se résoudre au paraitre,
comme ces poignées de mains acerbes,
à me vendre sans issues, en sous entendu.
Masser dans l’innovation,
comme jetés de l’équation,
d’illisible à risible,
les canons changent de cibles, et pointent nos tempes,
les puits taris du nouveau monde : Dernières ruines fécondes,
d’une fluidité saccadée, de traits à suivre comme uniques attraits,
second rôle d’une vie de série B,
ces paysages effrités, par nos mémoires saturées,
à supposer sombrer, on se tient à bout d’bras,
c’est bientôt éjecté, d’une vie déguisée,
à se regarder danser, dans la paume des rois.
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6. |
Amor Fati
04:08
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Ce monde comme un théâtre, les masques laissent transpirer,
la perte de contrôle, de l’acteur sur son rôle.
Quand à t’on cessé le combat ?
Quand l’absurde nous a t’il fait baisser les bras ?
Le sol jonché d’armes rouillées,
a pris la teinte d'espoirs brisés,
des passions essoufflées.
A t’on d’autre choix que la lâcheté, quand d’avance,
on apprend à douter, de sa résilience.
L’audace comme porte de sortie, l’humilité comme ligne de vie.
Dieu est mort, de chacun dépend son propre sort.
A jamais,
mes chaînes,
la fin,
est mienne.
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7. |
Fanée
04:39
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Me voila jonchée de ce que j’étais.
jusqu’au dernier pétale,
fanée par le vent, la pluie, les autres.
J’ai marché dans tous les pièges, fermé toutes ces portes,
pour comprendre que glorifier son passé n’est qu’avancer l’heure de sa mort.
Qu’advient-il de tous nos reflets ?
Qu’advient-il de nous ?
Cette époque n’est qu’un voile tissé de haine, et de frustration que l’on dépose sur soi.
Sauver les apparences, comme plonger dans ces miroirs. qu’adviennent nos masques ?
Nos reflets finirons nos vies,
qu’adviennent nos actes ?
C’est tournoyer noyée par les sirènes du passés,
qu’adviennent nos peurs ?
que je rejoins ce vide, celui de se voir fanée jusqu’au derniers pétales.
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